1 an d’entrepreneuriat : mon expérience

Bien le bonjour la compagnie ! Aujourd’hui, j’avais envie de faire un petit retour d’expérience sur l’année qui vient de s’écouler. Alors oui, c’est bientôt la rentrée, mais ce n’est pas vraiment pour ça que je veux te parler de ça aujourd’hui. 👀

Le 17 août, en plus de mon anniversaire (et je n’aime paaaas fêter mon anniversaire, ça m’angoisse je dois le dire), j’ai aussi fêté la première bougie de mon entreprise. 🎂

Si tu es nouvelle dans le game du freelancing / entrepreneuriat, je pense que cet article va te plaire. Prends ta tasse de thé ☕️ (ou autre, je juge pas), et je te souhaite une bonne lecture. 🤓

Le point de départ

Commençons par le commencement : pourquoi j’ai créé mon entreprise ?

J’ai toujours su que je voulais être ma propre patronne (mais vraiment depuis petiiiite). 👧🏻

Le problème, c’est que je ne savais pas dans quel domaine. J’ai voulu être vétérinaire, experte comptable (ouais bon ok ça va les erreurs ça arrive), avocate… Et j’en passe. Le point commun entre ces métiers, c’est que je voulais être MA bosse. Sauf que bon voilà, j’avais peur du sang (pour être vétérinaire ça clochait), les chiffres… bof (donc compta on oublie, après quand même deux ans d’études dans ce domaine), et avocate j’avais une peur bleue de devoir plaider devant des gens (ouais l’oral et moi ça fait 12). 🤨

C’est donc après 4 ans de droit que j’ai décidé de prendre mon envol (oh c’est beau dit comme ça). 🕊

Parce qu’à ce moment-là, j’ai découvert qu’on pouvait vivre de sa passion.

Mais là, je vais un peu trop vite, alors je rembobine. 📼

Pendant ma première sombre année d’étude des chiffres en compta (désolée, mais quand je pense que j’ai vraiment cru que ça me plairait j’hallucine encore), j’ai ouvert mon premier blog. J’adorais lire les blogs beauté, alors je m’étais tout simplement dit « pourquoi pas moi après tout? ». Alors j’ai testé. Puis j’ai ouvert un autre blog et encore un autre (parce que je changeais d’avis sur mon nom toutes les deux minutes). J’ai dû développer mes connaissances sur l’acquisition de trafic, le développement d’une communauté sur Instagram (parce que oui, j’avais un Instagram relié au blog), le SEO pour se placer en première page Google… BREF, je t’épargne le reste mais ça faisait un paquet de choses à connaître. 🧠

Une chose en amène une autre, j’ai développé beaucoup de connaissances et ça me passionnait. 🤩

Un jour, j’ai réalisé que s’occuper des réseaux sociaux d’une entreprise depuis chez moi, c’était possible.

J’ai aussi réalisé que je pouvais aider d’autres entrepreneurs grâce à mes connaissances pour les aider à développer leur business.

Et là, LA révélation. 💡

Octobre 2019, après plusieurs mois de retournage de cerveaux 🤯 je décide de ne plus mettre un pied à la fac de droit. J’avais pourtant commencé depuis 1 mois ma 5ème année (mon Master 2). À une pause entre deux cours, je me suis levée de ma chaise et j’ai annoncé à mes amies que je ne reviendrais plus. Rassure-toi, j’ai gardé mes amies. Mais j’ai viré la fac de ma vie. 🙅🏻‍♀️

Ce jour là, je savais que je prenais la bonne décision. Tu sais pourquoi ? Parce que j’ai eu l’impression qu’on m’enlevait une charge de 12 tonnes des épaules ! Sur le trajet du retour, j’avais envie de crier « libérée délivrée » jusqu’à en perdre ma voix (véridique). 

Bref, tu l’auras compris j’étais heureuse. 🙃

Le temps de la peur (juste avant de créer mon entreprise)

Bon, ça c’était en octobre 2019, j’ai foutu quoi jusqu’au 17 août 2020 ? 🤔

J’habitais chez mes parents, donc j’ai clairement eu la chance d’être nourris et logée sans pression. Je sais que c’est une chance, mais … tu verras je pense que c’est aussi un piège. 😅

Bref, pendant ce temps-là, je me suis formée à fond. J’avais déjà accumulé des connaissances, mais je me sentais clairement illégitime. Alors j’ai cherché plein de formations pour devenir Community Manager. Honnêtement, avec le recul, je n’ai rien trouvé de fou (ça ne m’a pas servi). J’ai continué à accumuler des connaissances sur les réseaux sociaux et le webmarketing grâce à des articles de blog et des livres.

L’erreur que j’ai faite, c’est que j’ai voulu tout apprendre sans cibler réellement une chose à fois et j’ai tout pris dans le désordre.

Les mois s’écoulent et là… arrive au moment où j’étais prête. J’avais assez accumulé de connaissances, c’était le moment de me lancer. Mais une peur subite m’est arrivée dans la tête : le syndrome de l’imposteur. 😈

Alors je peux te dire que celui là, le jour où il m’est arrivé dessus, il a décidé de s’accrocher à moi telle une huître à son rocher.

Je suis alors entrée dans une phase où je ne cherchais pas plus que ça mes premiers clients car j’étais en flippance totale. Mais genre vraiment. Je me disais que si j’arrivais à trouver un client, il allait démasquer l’imposture et qu’il allait s’apercevoir que je n’avais pas 345 diplômes en webmarketing et réseaux sociaux. Je n’étais qu’une petite autodidacte qui avait appris sur le tas et en faisant des tests.

Mais QUI sincèrement allait me faire confiance, à moi, Charlotte, 24 ans l’époque, qui débarque de son monde des bisounours. 

Alors j’ai attendu que les clients viennent seuls. Mais genre vraiment seuls. Je ne communiquais absolument pas sur mes services car j’avais peur qu’on me dise « mais pour qui elle se prend elle« . 😐

Et j’ai attendu… Longtemps.

17 août 2020 : je crée mon entreprise

Et j’ai attendu comme ça très longtemps. ⏳

Le 17 août, je décide de déclarer mon entreprise (je me disais que peut-être, ça ferait avancer les choses, toujours en ne communiquant pas dessus évidemment, mais sait-on jamais, peut-être que les étoiles allaient s’aligner en voyant ma déclaration). ✨

Mais non.

Jusqu’à ce que je trouve mes premiers clients en … rédaction web. Alors que de base, ce n’était pas du tout mon projet. 😬

Alors attention, j’ai adoré (j’aime énormément écrire et faire des recherches sur des sujets que je ne connais pas). D’ailleurs, je porte dans mon coeur ma toute première cliente qui m’a fait confiance. C’est grâce à elle que je me suis lancée, et je lui en serais éternellement reconnaissante. Après cette cliente, ça a été le calme plat pendant un long moment.

Puis j’ai fini par avoir quelques contrats par ci, par là toujours en rédaction web.

Mais c’était pas çaaaa que je voulais moi !!!! 😭

Alors je me disais que j’avais dû merder quelque part. C’est vrai quoi, il fallait que je fasse pour de vrai une étude de client idéal (haha ce client idéal). Je l’ai faite (à moitié). Ça m’a quand même permis de me rendre compte que je ciblais vraiment pas les bonnes personnes.

Pendant 7 bordel de mois j’ai galéré (tu sens la frustration ?). 😨

Tout ça parce que je refusais de parler de mes services. Si, j’en parlais une fois tous les 4 mois rapidos, ni vu ni connu je t’embrouille.

Puis comme j’étais chez mes parents et que justement je n’avais aucune pression, je me disais « ça va arriver, j’ai le temps, tranquille Emile » 🤙😎. NON. C’est pour ça que je te dis que c’était un peu un piège. Parce que je n’avais pas de réelle deadline. Je n’avais pas de date en mode « tu DOIS réussir avant telle date sinon t’es dans la mouise mistinguette« . Non. J’attendais pépouse.

Et alors le plus fabuleux, c’est lorsque j’avais des demandes de devis, j’avais un sentiment très étrange entre « je suis trop contente » et « non mais c’est mort pour son bien cette personne ne peut pas faire appel à moi ». Forcément, ça devait se ressentir que j’avais 0 confiance en moi. Du coup, bye bye le contrat. 👋🏻

Et aujourd’hui ?

Rassure toi, même si ça a été assez long au démarrage, j’ai réussi à passer au-dessus du syndrome de l’imposteur, j’ai pris confiance en moi et je me suis mis un coup de pied aux fesses.

Comme on dit, tout vient à point à qui sait attendre. 

Aujourd’hui, je vis de mon activité et j’en suis fière. Je suis vraiment TRÈS FIÈRE de moi, et ça fait du bien de le dire. 😁

Alors évidemment, je suis pas encore là où je voudrais être. J’ai gravi que les premiers mètres de la montagne et le chemin est encore long pour arriver au sommet. 🏔

Et puis j’ai envie de dire que gravir la montagne c’est l’histoire de toute une vie. Donc on a le temps.

J’ai encore tellement de choses à développer et à faire évoluer. Mais j’ai réussi à atteindre mon objectif de départ : gagner de l’argent avec ma passion. 😎

Pour l’instant je ne roule pas encore sur l’or, mais c’est par choix cette fois-ci. J’ai décidé de focaliser la plus grande partie de mon temps à la création de ma première formation (là aussi le syndrome de l’imposteur me fait souvent coucou quand je regarde par la fenêtre 👋🏻). C’est vers ça que j’ai envie de faire évoluer mon entreprise donc j’ai décidé d’y investir du temps au détriment de plus de clients.

La petite Chachou (on m’appelle comme ça dans la vie de tous les jours) n’est plus celle qu’elle était. 👩🏻

Ça y est je parle de moi à la troisième personne, on m’a perdu les amies.

Je reprends : je ne suis plus celle que j’étais, pleines d’incertitudes et sans aucune confiance en moi.

Alors CERTES, des incertitudes, j’en aurais toujours et c’est normal. À la différence d’avant c’est que j’ai fini par les accepter. Je ne peux pas tout maîtriser. Concernant la confiance en moi, là aussi j’ai encore du chemin à faire, mais j’ai quand même confiance en ce que je fais, en ce que je propose comme service, et en ce que j’ai envie de proposer pour le futur. 👩🏻‍💻

Avant, quand je disais que j’étais community manager en freelance, je m’excusais presque. J’avais peur de ne pas être crédible auprès des autres. Et quand on se prend des réflexions du style « mais sinon tu cherches quand un vrai travail« , ça n’aide pas. 😅

Maintenant, je dis que j’ai ma propre entreprise ET Y A QUOI ??!! Oui je fais un métier que j’aime, qui me passionne, je bosse de chez moi en pyjama si j’en ai envie, et alors ?! J’ai réussi à m’affirmer, et à ne pas perdre toute ma confiance à cause d’une simple réflexion d’une personne qui n’est même pas dans le milieu de l’entrepreneuriat et qui ne sait pas de quoi elle parle. 😎

(Jamais j’aurais cru dire ça y a un an en arrière je te promets).

Aujourd’hui, une de mes clientes est une femme que j’admirais beaucoup et qui m’inspirait énormément avant même de me mettre à mon compte. Je lisais ses articles de blog, et je me disais qu’un jour j’espérais arriver à son niveau. Et je trouve ça juste dingue de me dire qu’aujourd’hui c’est une de mes clientes. 🤩

Ce que m’a apporté l’entrepreneuriat en 1 an

Les montagnes russes émotionnelles

Bref, comme tu peux le voir, il y a eu des hauts et des bas. Mais après tout comment reconnaître les hauts s’il n’y avait aucun bas ? (sujet de philo tu as 2h).

Non plus sérieusement, cette année là je me suis remise en question peut être 3000 fois, j’ai douté de moi, de mes capacités, de mes choix. Je me suis beaucoup comparée aux autres aussi (ahlala cette fameuse comparaison). Je ne comprenais pas pourquoi certains réussissaient et pas moi. Comment c’était possible que certaines personnes trouvent des clients en 3 jours alors que j’ai galéré 7 mois. 🥲

J’ai voulu abandonner peut être une centaine de fois (avant de me rappeler comme j’étais allergique au monde du salariat, ça me remettait les idées en place).

Comme on dit si bien, on ne voit que la partie immergée de l’iceberg. 🧊 On ne voit que ce que les autres veulent bien nous montrer. Mais on ne connaît pas leur échec, on ne sait pas par quoi ils sont passés, et ce qu’ils ont dû traverser dans leur vie (autant perso que pro). ☝️

Bref, c’est pour ça que je voulais faire cet article aussi. Pour te montrer que si tu t’es lancée il n’y pas longtemps et que tu galères à trouver des clients, tu n’es pas la seule. Des tas d’autres freelances / entrepreneurs sont passés par là aussi.

C’est un loooong cheminement. On en apprend tous les jours. Et c’est ça qui fait la richesse de cette expérience. 🥰

Un mindset en pleine évolution

Cette année là m’a aussi permis de travailler mon mindset (état d’esprit en français, je me la joue un peu frenglish désolée – quand je me relis je me trouve insuportable 😂) .

J’ai toujours aimé le développement personnel (quand j’avais 14 ans je lisais déjà des livres de PNL – et je parle pas du groupe de rap). Mais là, mon mindset a fait un switch total en 1 année ! J’ai encore beaucoup de choses à apprendre de ce côté là car développer un bon état d’esprit n’a jamais vraiment de point d’arrivé (enfin c’est mon avis). Mais quand je vois son évolution, je suis aussi très fière de moi. Je suis une autre personne, et je le ressens dans ma vie de tous les jours, et pas seulement dans ma vie pro. 😁

Je suis beaucoup plus sereine face aux catastrophes (parce que des montées de stress on en connaît forcément en tant qu’entrepreneure). J’arrive aussi à mieux gérer mes émotions.

J’ai appris à me connaître, à observer mes périodes de productivité et celles où ça sert à rien de me demander quoi que ce soit. 🙅🏻‍♀️

Bref, je trouve que l’entrepreneuriat est une belle façon de partir à la découverte de soi. 🔦👀

Des rencontres si précieuses

Et la partie émotion c’est maintenant. 😍

Honnêtement, il y a un an, je n’aurais jamais cru que je ferais des rencontres aussi belles seulement par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Que ce soient des personnes qui font la même chose que moi, ou qui sont entrepreneures dans un autre domaine que le mien, j’ai eu la chance de croiser la route de personnes formidables. 🧡

J’ai même eu l’opportunité d’en rencontrer dans la vraie vie et c’était comme si on se connaissait depuis des années. 👯‍♀️

Pas une semaine ne se passe sans que je fasse des visios avec d’autres entrepreneures pour parler de nos projets, de ce qu’on ressent, de ce qu’on a envie de faire, demander des avis…

Dans mon entourage, je n’ai que peu d’entrepreneurs. Difficile d’échanger avec eux à ce sujet. Ce qui est génial avec mes business friends (oui, on appelle ça comme ça 😂), c’est qu’on se comprend. On passe toutes plus ou moins par les mêmes phases, et on ne passe pas pour une tarée quand on change de discours toutes les trois minutes : « ok je vais tout déchirer », « ouais mais non je suis trop nulle punaise ». Ni quand on a 5000 idées à la minute.

On se soutient. On se juge pas.

Pendant longtemps j’ai cru que je n’avais pas besoin d’échanger avec d’autres entrepreneurs car j’avais déjà mes copines dans ma vie perso, je pensais que je pouvais avancer seule sans problème. Mais ce que j’ai appris c’est qu’ensemble on va plus loin. 🤝

Je ne dis pas qu’on doit forcément compter sur les autres pour y arriver. Par contre, c’est une source de soutien immense. Être en contact avec d’autres entrepreneures peut aussi te créer des opportunités : on peut te recommander ou te donner un projet quand la personne en face n’a pas le temps de s’en occuper elle-même.

Bref, si j’ai un conseil à te donner, ne reste pas dans ton coin. ☝️

Conclusion

➡️ C’est normal d’avoir des doutes, des remises en question et des peurs mais n’abandonne pas et va au bout de ton rêve.

➡️  Trouver ses premiers clients ça prend du temps, c’est normal de ne pas en trouver en 3 jours.

➡️  Il faut parler de ses services car les personnes qui te suivent ne vont pas deviner ce que tu fais si tu n’en parles jamais. 

➡️  Entoure toi d’autres entrepreneures, tu verras c’est génial. 

➡️  La patience, c’est la clé !

➡️  Et surtout, passe à l’action et ne reste pas bloquée par le syndrome de l’imposteur. Même si tu as peur, continue d’avancer et sors de ta zone de confort. C’est ce qui te permettra de prendre confiance en toi, et d’oser faire de plus en plus de choses. 

1 Commentaire

  1. Deltrey

    Hello,
    D’abord je tenais à te féliciter pour tes an. Beaucoup aurait lâché à ta place, ça n’a pas dû être évident ces 7 mois de galère.
    Moi aussi, au démarrage de mon projet entreprenarial, j’ai été frappée par le syndrôme de l’imposteur mais j’ai eu la chance d’avoir quelqu’un pour m’accompagner heureusement et m’aider à le surmonter.
    Mon entreprise doit être créée fin septembre (si tout va bien) donc ton article tombe à pic. Je note qu’il faudra que je parle souvent de mes offres. Merci pour ton retour d’expérience.
    Je souaite beaucoup de succès à ton entreprise

    Réponse

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